Voilà les mots par lesquels Dagda est entré dans nos vies en juin 2015 ..... "Ce n'est pas un chiot, il a 7 ans et il a besoin d'une famille" Et quelle arrivée ! .... Débarqué de sa campagne bretonne natale .... il a connu un appartement au centre-ville ..... les débuts ont été pour le moins mémorables, il ne connaissait visiblement pas la "civilisation" et nous connaissions pas les chiens.

Une longue période d'apprentissage a suivi mais avec un bon accompagnement ..... beaucoup de travail et évidemment d'amour Dagda est devenu un chien de ville.

Là n'était toutefois pas sa place .... ni la nôtre aussi nous avons déménagés tous ensemble pour une maison à la campagne ou la famille a pu s'agrandir .....A nos lapins se sont ajoutés des poules, des chèvres, un chat, récemment des zébus et Nox et Isis, deux autres colleys à poil court, ..... oui Dagda nous avait refilé le virus de la race !

Toutes ces arrivées successives ont été bien accueillies par notre "Super Doudou" qui nous a encore une fois montré son incroyable capacité d'adaptation.

La vie s'est déroulée ainsi .... rythmée par une petite routine quotidienne que notre papy affectionnait particulièrement : promenades dans la campagne, jardin avec les copains, siestes et bonnes gamelles ..... Dagda ne demandait pas beaucoup .... une bonne gamelle .... une gratouille et une place à côté du canapé pour dormir .... voilà qui suffisait à son bonheur.

En échange il nous donnait sa présence et son affection .... toujours discrète mais au combien présente.

Nous n'avons jamais eu à lui apprendre le rappel .... il était attentif à tous nos déplacements .... toujours à nous suivre et à nous observer de ce regard si profond et dévoué qui semblait dire "oui ? qu'est-ce que je peux faire ?" ..... Si il n'y a qu'une qualité dont on devait se rappeler de lui, ce serait bien sa fidélité.

L'âge a inévitablement fait son oeuvre et petit, à petit, lentement d'abord puis de plus en plus vite. Ce qui était au début une raideur dans les postérieurs est devenu une paralysie de plus en plus prononcée qui a fini par toucher le système respiratoire.

Nous en avons lui et nous profité au maximum ...... jusqu'au terrible verdict du lundi 27 juillet .... Il était devenu clair que sa qualité de vie était bien trop affectée ....lui refusant une fin de vie indigne de la noblesse dont il a toujours fait preuve nous avons pris la décision de le libérer de ses souffrances.

A ton étoile Dagda ..... tu nous manques.

Thierry, Cédric, Nox et Isis