"AU REVOIR À MAMIE EDHA : DE L'OMBRE DE LA MALTRAITANCE À LA LUMIÈRE D'UNE FIN DE VIE APAISÉE"
Par Serge le 07/03/2025, 15:59 - Nos chers disparus - Lien permanent
C'est avec une profonde tristesse que je vous annonce le départ de Mamie Edha, âgée de 15 ans et deux mois, qui s'est endormie pour toujours dans mes bras hier après-midi Jeudi 6 Mars à 17 h 24.
Edha n'a malheureusement pas connu une vie facile durant ses dernières années. Arrivée à l'APACS en tant que « Panier Retraite » à l'âge de 12 ans et demi, elle a rejoint notre foyer, celui de Nounou Chantal et Tonton Jean-Claude, en juillet 2022. Cet accueil urgent faisait suite à un appel poignant d'une jeune fille nous alertant sur sa situation : la veuve de son ancien maître ne souhaitait plus la garder dans sa nouvelle vie 
À son arrivée chez nous, aux côtés de Pepper, sa compagne Colley, Edha portait les stigmates d'une vie marquée par la maltraitance. Elle souffrait de côtes et d'un plexus enfoncés, ainsi que des vertèbres lombaires endommagées à force de coups répétés. Grâce à plusieurs séances d'ostéopathie, elle a pu retrouver sa mobilité et profiter d'une retraite bien méritée, entourée d'amour et de soins.
Ces derniers temps, son état de santé s'est rapidement dégradé. Atteinte d'une insuffisance rénale au stade 4/4 et d'un grave problème hépatique, elle a cessé de répondre à ses traitements et a refusé de s'alimenter. Face à cette souffrance, avec l'accord de l'APACS, j'ai pris la décision difficile de la laisser partir paisiblement vers les « vertes vallées ». Je l'ai accompagnée jusqu'à son dernier souffle, serrée contre moi.
Je tenais à vous raconter sa fin vie, remplie d'amour et de bienveillance, bien loin des épreuves qu'elle a endurées. Grâce à l'APACS, à Nounou Chantal, à Tonton Jean-Claude et à mon Papa Serge, qui prend toujours soin de moi, Edha a connu une fin de vie digne et apaisée. Sans oublier sa fidèle amie Pepper, qui supportait patiemment son caractère parfois difficile.
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé " (Alphonse de Lamartine). Ces mots résonnent profondément en moi et en Pepper. Tu nous manques terriblement, Mamie Edha.
